mercredi 25 mars 2015

La clé simplifiée

Il fut une époque où je devais me remémorer après ma séance de travail l'ensemble des fichiers que j'avais créés / modifiés voir supprimés pour reproduire à l'identique le contenu de mon dossier travail ordi sur son jumeau clé USB.


C'était une galère périlleuse.


Et puis j'ai découvert la synchronisation !

 

Pour les béotiens, la synchronisation consiste à demander à l'ordinateur de faire ce que je faisais très mal : choisir 2 dossiers et faire en sorte que chaque fichier modifié dans un dossier le soit dans son dossier jumeau.

 

À cette fin j'utilise un logiciel gratuit nommé Synctoy de chez Microsoft (LIEN).

Plusieurs options sont proposées quand 2 dossiers sont appariés, même si je n'en utilise plus qu'une, la synchronisation.

J'ai donc associé mon dossier de travail de l'ordinateur avec un dossier sur ma clé (il s'agit de tout mon dossier de travail de l'année). Quand ma séance de travail est terminée je lance le logiciel et je me retrouve avec un dossier sur ma clé identique à celui de l'ordinateur. Le procédé est rapide : mon dossier travail pèse dans les 4/5 gigas et l'ensemble du processus ne prend pas plus de 5 minutes.

De plus si vous travaillez à l'école sur certains fichiers ou que vous trouvez/fabriquez certaines ressources vous retrouverez tout cela sur votre ordinateur une fois la synchronisation faite.

 

Au delà de l'aspect nomade vous pouvez également vous en servir pour effectuer vos sauvegardes (car vous en faites n'est-ce pas ?!) puisque vous pouvez sans problème créer plusieurs profils de synchronisation avec des dossiers différents.

 

 

mercredi 18 mars 2015

La séance, avec ou sans numérique ?

J'arrive ce matin avec en tête l'idée de préparer les enfants à une écriture collaborative.

J'ai un outil en tête : Padlet. (voir plus loin)

Un mur numérique sur lequel les élèves vont pouvoir placer les mots-étiquettes qu'ils voudront.

Comme thème je prends le hockey, que les enfants pratiquent en moment.

Tout va bien sauf que ce matin il n'y a pas de réseau. Problème...

Alors j'ai pratiqué le numérique comme quand il n'y en avait pas.

  • Bandelettes de papier
  • 1 couleur de feutre par élève (j'en ai 8 en cycle 3)
  • Du scotch
Et c'était super, les élèves ont vraiment bien su évoluer dans le nuage des mots possibles.

 

Alors à quoi sert le numérique si du papier et du scotch le remplace ?

 

En premier la séance s'est bien passée mais mon stock de bandelettes s'est vite épuisé.

C'est tant mieux car je n'ai pas su garder la cadence pour pouvoir les coller au tableau. Car bien sûr je les ai collées en les regroupant pour la suite.

Non les enfants ne pouvaient pas les coller parce que mon tableau est trop haut

Ensuite dans la suite de la séquence je voulais qu'ils complètent ensuite chaque mot par un commentaire. Bon je sais, si la toile ne revient pas chez moi, je sortirai mes PostIt...

 

De plus, un détail technique qui m'importe : j'ai besoin de ce tableau donc il va me falloir enlever les étiquettes, les stocker et les ressortir.

 

Enfin les élèves ne pourront pas manipuler tout ça sans que ça devienne (trop) compliqué pour moi.

 

Le lendemain ça ressemble à ça :

 

 

 

 

On en revient à ce qu'est le numérique dans nos classe : un simple outil mais un outil qui facilite la mise en œuvre pour que l'activité de recherche soit au premier plan.

 

Un oeil sur Padlet

 

 

 

 

Padlet est un "mur" numérique sur lequel vous pourrez placer des étiquettes et des images.

Il faut s'inscrire pour utiliser ce service qui est gratuit.

 

Le gros plus de cet outil c'est qu'il s'agit d'un outil collaboratif. Je m'explique : vos élèves vont pouvoir placer des étiquettes sur le mur depuis leur terminal (ordinateur ou tablette), les bouger, les commenter. Le mur qu'ils utilisent est le même pour tout le monde.

Ensuite pour les bouger, les organiser, c'est simple.

La sauvegarde est automatique et vous pourrez exporter le résultat sous forme d'une image ou d'un pdf.

 

Je l'ai utilisé précédemment dans un travail collective sur la Préhistoire où chaque groupe devait réaliser une recherche sur un point particulier, les différentes réponses donnaient la leçon finale.

 

Pour information j'ai pu reproduire la séance "hockey" avec une connexion qui fonctionnait. Tout le groupe a pu fonctionner en quasi-autonomie tout en évitant les doublons et en essayant de les regrouper.

Nous avons donc pu aller plus loin, plus rapidement et plus efficacement. De plus quand nous reprendrons nous retrouverons le travail dans l'état dans lequel nous l'avons laissé, prêt à être complété avec de nouveaux mot mais aussi du texte associé à chaque mot ou des images.

 

 

 

mardi 10 mars 2015

Un ENT "maison" : Evernote

J'entendais souvent parler mes amis du secondaire de leur ENT (espace numérique de travail) et de façon peu élogieuse. De ce que j'en avais compris c'était un espace en ligne, sécurisé par identifiant où leurs élèves pouvaient récupérer des ressources dont leurs devoirs.

Rien de passionnant à mon sens.

Un jour je suis arrivé sur le site de François Lamoureux où il expliquait son utilisation originale d'un service en ligne nommé Evernote (l'article est en lien ici).

 

Si je connaissais le service de l'éléphant vert à titre personnel sur mon smartphone, ma tablette et mon ordinateur je n'avais jamais eu l'idée de l'utiliser en tant qu'ENT. La mise en place n'est pas compliquée mais ses intérêts sont multiples.

Je l'ai mis en place cette année dans ma classe et mon expérience est plus que positive. Je dispose d'un parc de 5 portables sur lesquels mes élèves ont pu taper simplement taper leurs premiers textes de l'année. L'avantage sur les années passées est d'oublier le fastidieux travail de repérer l'ordinateur sur lequel l'élève était à la séance précédente voir de récupérer sur une clé l'ensemble des travaux pour les redistribuer ensuite.

J'ai créé un compte spécialement pour ma classe, histoire d'être tranquille. Chaque élève a son carnet et ils sont rangés par niveaux de classe.

Dans chacun de leur carnet personnel, les élèves ont pu commencer à écrire le texte de leur futur exposé et il le reprennent quand ils le peuvent.

Un formulaire pour répondre à une série de questions sur le livre qu'ils sont en train de lire, le lien est dans leur classeur en ligne (un simple carnet dédié à cet usage).

Un pdf à lire, il est déposé en un glisser de souris depuis le dossier de l'ordi.

Là aussi la réflexion de François Lamoureux sur la facilité à créer ainsi des pages qui regroupent des documents de natures variées donne envie d'essayer (lien).

En plus le service est gratuit, à moins de transférer pour plus de 60 mégas par mois (ce qui est confortable).

Pour terminer ce service est superbe sur une tablette où les élèves peuvent s'enregistrer, joindre la photo de ce qui devant eux, etc.

 

dimanche 1 mars 2015

Programmer avec des blocs : Scratch

Enfant, mes premiers programmes ne fonctionnaient pas. Ici il manquait un espace, là une coquille rendait l'instruction illisible.

Dans ma réflexion d'une initiation au code à l'école je m'était dit que ce n'était pas plus mal, une certaine idée de l'exigence.

Certes mais c'était une initiation, l'essentiel de l'idée était que les enfants comprennent le fonctionnement et non qu'ils apprennent à écrire de nouveaux mots.

Le débat à une voix qui fut le mien fut tranché par la rencontre avec Scratch.

Scratch est un logiciel développé par le MIT et qui a une approche pensée pour les élèves du primaire.

Dans ce programme, qui est un environnement complet avec plusieurs espaces, les instructions existent bel et bien mais elles sont incluses dans une brique qui se connecte avec d'autres pour former un programme entier.

Les instructions peuvent être en français et le programme est gratuit (mais pas d'une stabilité à toute épreuve, mes élèves ont appris à sauvegarder).

Le résultat de vos programmes est affiché dans une fenêtre du logiciel et chaque programme est rattaché à un "personnage" appelé un lutin. Vous pouvez également programmer l'arrière-plan. Les premières utilisations permettent d'animer ces fameux lutins mais Scratch est utilisé par certains jusqu'au lycée.

À noter que Scratch existe sur tablette IPad également :

- dans une version pour les plus jeunes avec des instructions sous forme de dessins.

- dans une version "officieuse" nommée Pyonkee (avec une ergonomie un peu fastidieuse)

Vous pouvez retrouver un mini-fichier que j'ai proposé à mes élèves après plusieurs séances de prise en main. Vous pouvez utiliser une face comme une situation-problème et l'autre comme une solution possible (ils en trouveront d'autres, auxquelles vous n'aviez absolument pas pensé).

Programmez bien !

 

 

 

Du code informatique

Ceux de ma génération se souviennent avec nostalgie, ou ennui, de ces séances lointaines où nous devions déplacer un triangle sur un écran à l'aide de quelques mots.

Le triangle se nommait une tortue.

Les mots étaient du Logo.

Nous sommes arrivés dans le futur (si si ! Vérifiez les dates dans "Retour vers le futur".)

Le soir où je me suis dit qu'apprendre la programmation pouvait être utile aux élèves d'aujourd'hui je ne me voyais pas ressortir la tortue.

 

Une séance de recherche me présente Scratch et sa programmation graphique par bloc.

Bon le support de travail était trouvé.

 

Pour l'exploiter et avant de m'engager dans la création de séances dédiées, 2ème séance de recherche.

 

Si vous désirez passer de longs moments à expliquer le code, la programmation par bloc, etc. Vous pouvez vous arrêter ici.

Le site américain code.org (en français) permet d'initier les élèves à cette programmation en douceur, du plus simple au plus compliqué, sous forme de petits jeux et avec des personnages de jeu connus.

Le site est très riche et ce lien vous dirigera directement vers le sommaire des activités de base. Rien ne vous interdit de découvrir l'ensemble des ressources proposées.

Vous pouvez vous inscrire et inscrire vos élèves mais il vous est aussi possible de simplement utiliser, comme je l'ai fait, cette série d'exercices comme une introduction au logiciel Scratch. Certains exercices sont précédés d'une vidéo de présentation avec une célébrité qui nous explique au combien le code est important (je saute systématiquement ces petites choses).

Le nombre d'exercices est conséquent et peut permettre de gérer sans problèmes des groupes qui n'ont pas la même facilité avec la logique de programmation.

 

Une remarque : si la programmation est quelque chose de flou mais qui vous intéresse, allez jeter un œil à ces exercices et en tous les cas effectuez les avant de les proposer.

 

Si arrivé ici, vous vous demandez encore l'utilité de cet apprentissage, ma réflexion de départ était de montrer aux élèves ce qu'il y avait derrière les programmes, les applications qu'ils utilisent ou utiliseront.

 

En plus ça leur plait beaucoup !